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Vins/Bourgogne Les négociants ne veulent pas "verser dans la sinistrose"

Le président du syndicat de négociants de Bourgogne, Louis-Fabrice Latour, a estimé dimanche 16 novembre 2003 à Beaune que les Bourguignons ne voulaient pas "verser dans la sinistrose" malgré la situation de crise.

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Nous ne voulons pas verser dans la sinistrose, nous sommes plutôt confiants dans l'année 2004, nous avons de grands millésimes en 2002 et 2003", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse précédant la vente aux enchères des Hospices de Beaune. M. Latour a souligné que les derniers chiffres de vente à l'exportation sur les huit premiers mois de l'année montrent une baisse de 13% en volume et de 19% en valeur, pariant sur une baisse de 10% en volume et de 15% en valeur pour l'ensemble de l'année.
Malgré les difficultés rencontrées aux Etats-Unis -- "nous avons vécu le printemps le plus difficile de l'après-guerre", a-t-il dit --, il a pointé des raisons d'espérer, notamment la reprise outre-Atlantique et la bonne tenue sur le marché français, qui représente la moitié du marché des vins bourguignons.
Présent lors de la conférence de presse, le ministre de l'Agriculture Hervé Gaymard a confirmé que l'Etat soutiendrait les viticulteurs français pour la "reconquête" des Etats-Unis dès le début de l'année prochaine. "II ne faut pas mélanger les considérations politiques et les considérations gustatives", a-t-il lancé, interrogé sur les effets du boycott aux Etats-Unis en raison de la position française sur l'Irak.


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